Ce samedi 4 mars, les pays membres de l’ONU ont ratifié un accord visant à protéger la haute mer mettant ainsi fin à 15 années de négociations. Cette mesure met fin à 15 années de négociations et confirme la volonté des efforts entrepris lors de la COP15 biodiversité.
Les eaux internationales ou la haute mer couvrent la moitié de la surface terrestre et représentaient, jusqu’alors, une zone de non-droit. Extrêmement convoités et exploités par tous types d’activités (pêche, transport, forage etc.), ces espaces sont encore très mal surveillés. Ce traité permettra la création d’aires marines protégées au sein des eaux internationales, protégées à hauteur de 1% aujourd’hui, chose qui n’était possible que dans les eaux territoriales.
Malgré l’engagement dont fait preuve l’ONU, de nombreux points restent en suspens. Des institutions telles que l‘AIFM, l’IPBES ou l’OMI (qui organisent respectivement l’exploitation minière marine, la pêche industrielle et le transport maritime), toutes trois responsables de la dégradation des environnements marins, ne sont pas mentionnées dans l’accord. Certaines concessions seront nécessaires pour atteindre l’objectif fixé de 30% des terres et mers protégées à l’horizon 2030.